Eros Hugo
« Ce qu’on appelle passion, volupté, libertinage, débauche, n’est pas autre chose qu’une violence que nous fait la vie. », écrit Victor Hugo en 1876. Cette violence touche à la fois aux passions, puisqu’il a été, tout au long de sa vie, un grand amoureux, et à sa sexualité, qu’on s’est complu à présenter comme frénétique. Elle touche enfin à sa conception panthéiste de la vie et à ce qui est l’une des principales qualités de son oeuvre : la puissance, la générosité, le lyrisme. Dans cet ouvrage, deux essais tentent de restituer les différentes composantes de sa vie et de son oeuvre, suivis par une anthologie qui se déploie en quatre parties (la jeunesse du couple, le chaos, les visions de la femme et l’éros). Les textes de Hugo sont mis en regard avec les oeuvres de Böcklin, Rops, Chassériau, Ingres, Rodin, Corot ou encore Courbet, composant des ensembles-miroirs thématiques : roman noir, orientalisme, monde des courtisanes et des actrices, prostitution, bacchantes et satyres…