Déclenchée le 10 mai 1940, l’offensive allemande interrompt brutalement la période de la « drôle de guerre », qui avait caractérisé depuis septembre 1939 l’absence d’opérations militaires. Dès le 14 juin, Paris est déclaré « ville ouverte ». Un gigantesque mouvement de population fuyant l’avancée de l’armée allemande, l’exode, concerne entre 7 et 8 millions de personnes. Les départements d’accueil sont débordés, la désorganisation est absolue et suscite une panique sans précédent. Alimentant d‘importantes angoisses, mais aussi des ressentiments contre les responsables qui étaient censés protéger la population, l’exode participe au traumatisme de la défaite.
Cet ouvrage raconte ce moment peu connu de l’histoire de France, rarement analysé jusqu’à présent par les historiens, et pourtant majeur pour expliquer la suite de la période.